Les Français restent de grands consommateurs de produits gourmands. Ils sont sensibles aux nouveautés malgré la hausse parfois importante des prix en raison du coût des matières premières. Par Sidonie Wathier
Il n’existe pas UN mais plusieurs marchés de l’épicerie sucrée. Entre les bonbons, les chocolats et le sucre, difficile de comparer ces catégories aux performances disparates. Au total, l’ensemble de l’épicerie sucrée réussit à tirer son épingle du jeu malgré le contexte post-inflationniste avec une quasi-stabilité en volume (+ 0,4 %) et une croissance en valeur (+ 2,9 %). Les consommateurs effectuent toujours des arbitrages mais souhaitent se réconforter avec des aliments peu coûteux. La plus forte évolution des ventes revient ainsi à la confiserie qui enregistre une croissance de + 2,4 % en valeur et + 6,4 % en volume (source : Circana, tous circuits GMS, CAM P11 2024). « Le marché, qui représente près d’un milliard d’euros de chiffres d’affaires et 77 % de taux de pénétration, est très dynamique du fait de ses marques. Le gélifié progresse de + 2,6 % et la pâte à mâcher de + 2,5 % et ces deux segments représentent + 70 % du chiffre d’affaires de la catégorie, commente Hélène Riboulleau, directrice marketing Carambar & Co. Le prix moyen d’un bonbon est de 2,18 € et reste donc très accessible. » Autres segments intéressants : les pâtes à tartiner et plus particulièrement les purées d’oléagineux avec une augmentation des ventes en valeur de + 29,1 %, la panification sèche (+ 7,1 %) avec les galettes de céréales, les tartines craquantes (+ 7,5 %) et les tablettes de chocolat (+ 5,9 %).
La qualité, un critère de choix Si le goût s’impose comme une clé d’entrée sur le marché, le pouvoir des marques nationales reste inchangé. Carambar, qui a fêté ses 70 ans en 2024, bénéficie toujours du même engouement de la part des consommateurs. Cette année, le groupe célèbre les 200 ans d’un autre incontournable du rayon : la pastille Vichy. Il s’appuie également sur la notoriété